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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 21:59

                    En épidémiologie   la prévalence est une mesure de l'état de santé d'une population à un instant donné. Pour une affection donnée, elle est calculée en rapportant à la population totale, le nombre de cas de maladies  présents à un moment donné dans une population (que le diagnostic  ait été porté anciennement ou récemment). La prévalence est une proportion qui s'exprime généralement en pourcentage

              L’incidence est le nombre de nouveaux cas d’une pathologie, observés

pendant une période et pour une population  déterminée. Elle est un des critères les plus importants pour évaluer la fréquence et la vitesse d'apparition d'une pathologie. Elle se distingue de laprévalence  qui est une mesure d'état qui compte tous les cas (nouveaux ou pas) à un moment donné.

                         L’incidence ne tient compte que des nouveaux cas par an. Alors que la prévalence s'appuie sur le nombre total de cas présents, c'est-à-dire ceux déjà présents plus ceux incidents. En pratique, on définie incidence - numéro de nouveau cas d'une maladie /100.000 personnes par an.

 

 

 

 

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 09:36

 Les mesures recommandées par l'OMS durant la phase 5 :

                             Le déclenchement de l'alerte 5 indiquant qu'une pandémie est "imminente" s'accompagne d'une série de recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les pays concernés ou non. Ces pays restent libres de les appliquer comme ils l'entendent, à l'échelle qui leur semble la plus justifiée, précise l'OMS.
Dans les régions affectées, l'organisation conseille aux personnes atteintes de maladies respiratoires graves de rester à la maison et de limiter leurs contacts avec les autres membres du foyer. Cette mesure peut s'accompagner de la fermeture des écoles et de l'ajustement des heures de travail de façon à éviter que trop de monde entrent en contact.
L'OMS invite également les pays à encourager la réduction des voyages ainsi que les rassemblements liés aux transports publics, mais elle ne recommande pas de restrictions officielles de déplacement vers les pays touchés.
Les pays sont en outre invités à distribuer des antiviraux et à lancer la préparation de la vaccination.
Quant aux pays non encore infectés, l'organisation onusienne leur conseille la mise en place de contrôles sanitaires aux frontières.


·                                 Mesures préventives en Algérie

                             L'Algérie a décidé d'accroître la prévention contre la grippe porcine par la mise en place de mesures sanitaires plus strictes mais n'a jusqu'à présent enregistré aucun cas, a indiqué le ministère de la Santé.
Le ministère a décidé de "mettre en oeuvre les mesures sanitaires prévues au titre de la phase 5 qui correspond, selon la terminologie de l'Organisation mondiale de santé (OMS), à une transmission interhumaine du virus dans un grand groupe de cas, à une propagation élargie d'un virus qui s'adapterait de mieux en mieux à l'homme et à un risque pandémique important", a précisé la même source, cité jeudi par l'agence APS.
Ces mesures visent à "limiter les risques d'importation du nouveau virus en Algérie" et de "détecter le plus précocement possible l'arrivée sur le territoire des premiers cas d'infection humaine pour mettre en place les premières mesures et stopper ou ralentir la transmission locale", a ajouté le
ministère.
                          "A ce jour, aucun cas n'a été signalé" en Algérie, a-t-il indiqué.

 

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 19:13

                                       Ce Blog a été créé en janvier 2006 lors de la menace de pandémie de grippe aviaire (voir nos archives). Il avait pour objectif d’informer les personnels de santé et notamment les praticiens généralistes et le personnel paramédical sur les moyens de protection destinés aux professionnels de santé. C’est ce personnel qui forme les premières lignes sanitaires lors des épidémies de grippe ordinaire qui seront amené à faire le travail de proximité si les inquiétudes de l’OMS venaient à se préciser sur le risque de pandémie de grippe mexicaine. Aussi ils nous appartient à nous syndicats et autres associations de professionnels de santé de nous impliquer dans l’information, le choix des dispositifs de protection, dans la mobilisation des moyens et la mise en place du dispositif de veille sanitaire et le cas échéant du dispositif de lutte.

                                      Dans ses déclarations Mr le ministre parle d’une disponibilité optimale des moyens et nous qui sommes confronté à la réalité du terrain savons que même dans les programmes planifiés, habituels, la mobilisation des moyens quand ils sont débloqués souffrent de la lourdeur  du circuit de distribution et  de mise à la disposition des unités de proximité. Ainsi, il est impératif que les moyens de prises en charge des malades aussi bien que les moyens de protection des personnels soient mis de manière anticipée au niveau des unités de proximités. Il ne s’agira pas que d’avoir des moyens, il s’agira surtout de bien les organiser et de les mobiliser à temps. Monsieur le ministre dit « ne pas vouloir communiquer pour le moment pour ne pas inquiéter les gens ». La gestion de l’information qu’elle soit à l’endroit de la population ou des professionnels de santé est un volet aussi crucial que stratégique. Une  information opaque, une information bricolée sont tout aussi dangereuses que pas d’information du tout. La protection de la population passe aussi par la protection de notre personnel soignant. Le personnel affecté aux soins de proximité comme tout personnel aux fonctions exposantes doit bénéficier de tous les éléments d’information de formation et de  protection afin de répondre dans des conditions optimales de sécurité à une éventuelle catastrophe sanitaire.

                                                                                                       snpspdraria

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20 février 2006 1 20 /02 /février /2006 06:14

Professeur  Belabes (Institut Pasteur)

             <<On ne peut pas parler aujourd’hui de pandémie de grippe tant qu’une nouvelle forme de virus adaptable à l’homme n’est pas détectée. S’il arrive que cette forme fasse son apparition, l’Algérie ne sera pas épargnée.

 On ignore encore quand cette pandémie aura lieu, aucun pays au monde n’est préparé contre cette maladie et même les stocks d’antiviraux ne viendraient pas au bout de ce virus. Seul un vaccin peut lutter contre le H5N1. Pour pouvoir le mettre au point, il faut au moins six mois après l’apparition de l’épidémie pour connaître la forme du virus muté >>

 

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17 février 2006 5 17 /02 /février /2006 20:19

NOTRE ORGANISATION SANITAIRE A L’EPREUVE DE LA GRIPPE AVIAIRE

 

 

 

                         Depuis 2003 les étapes évolutives du virus de la grippe aviaire (H5N1) montrent que nous nous dirigeons inéluctablement vers une pandémie de grippe à virus H5N1 mutant ou recombinant. La question n’est donc plus de savoir s’il y aura pandémie ou pas mais plutôt  quand aura t-elle lieu ? La grippe aviaire due au virus H5N1 demeure une maladie à l’allure et aux caractéristiques d’une maladie  professionnelle car  elle touche une population proche du milieu aviaire . De ce fait la menace actuelle que représentent les échanges avec les pays touchés est sans commune mesure avec le risque que représente le flux important entre l’Algérie et la France dès la confirmation d’une contamination inter-humaine par un virus issu du germe H5N1. Néanmoins les mesures spécifiques prises pour le contrôle sanitaire des échanges avec ces pays sont d’une importance capitale afin que la recombinaison du virus qui aboutirait au virus à transmission inter-humaine ne se fasse pas chez nous. Car le scénario le plus catastrophique pour l’Algérie serait que la pandémie ait pour point de départ notre pays. Pour autant est-ce que notre pays est prêt à affronter une menace sanitaire d’une telle envergure quel-qu’en soit le scénario ? Le cafouillage qu’il y a eu en fin d’année 2005 dans certains établissements de santé lors de la vaccination contre la grippe ordinaire nous laisse perplexes et nous interpelle pour faire l’inventaire de nos moyens, de nos troupes et de notre organisation sanitaire. L’Algérie dispose d’un maillage conséquent du territoire national en matière de structures sanitaires pour soins de proximité, et c’est sur ces soins de proximité que reposera l’essentiel de l’action sanitaire. Elle dispose aussi d’un nombre important de médecins généralistes, de pharmaciens, de personnel paramédical qui forment la ligne de front pour contenir une telle catastrophe sanitaire. Les moyens financiers existent si tant est qu’ils soient mobilisables avec une longueur d’avance sur la propagation du virus. Reste l’organisation des services de santé qui comme chacun le sait demeure un problème endémique lié assurément à l’obsolescence de notre système de santé actuel. Ceci étant, il ne s’agira pas de pavoiser, car l’urgence est  un plan de lutte qui impliquerait l’ensemble des départements gouvernementaux sans oublier le mouvement associatif, syndical, ainsi que les imams, afin de minimiser le tribu et l’impact. Il ne s’agira pas que d’avoir des moyens, il s’agira surtout de bien les organiser et de les mobiliser à temps. La gestion de l’information qu’elle soit à l’endroit de la population ou des professionnels de santé est un volet aussi crucial que stratégique ; celle-ci sera déterminante pour répondre de manière organisée à une augmentation vertigineuse de besoins de prise en charge           (surtout pendant les semaines de vague pandemique) pour lequel notre système de santé n’est assurément pas adapté. Une  information opaque, une information bricolée sont tout aussi dangereuses que pas d’information du tout. La protection de la population passe aussi par la protection de notre personnel soignant . Le personnel affecté aux soins de proximité comme tout personnel aux fonctions exposantes doit bénéficier de tous les éléments de protection afin de répondre dans des conditions optimales de sécurité à une demande de soins qui pourrait émaner du tiers de la population algérienne. Au jour d’aujourd’hui notre pays n’est pas prêt à un tel défi sanitaire d’où l’urgence d’un dispositif de lutte , d’une stratégie d’information des masses , de formation des professionnels de santé et d’organisation des circuits de prise en charge, faute de quoi nous aurons à subir la pandémie et à en compter les victimes.

 

                                                                      

 

                                                                         Dr Djamel GUEDDOUM

 

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8 février 2006 3 08 /02 /février /2006 21:43

 

 

Mercredi 8 février 2006

AP | 08.02.06 | 17:41


LAGOS (AP) -- L'Afrique est confrontée à son premier cas de grippe aviaire connu. Une souche "hautement pathogène" du virus H5N1 a été découverte dans un élevage de 46.000 volailles du nord du Nigeria.
L'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), qui est basée à Paris, a annoncé mercredi avoir été informée par le Nigeria de cette épizootie dans un élevage de Jaji, un village situé dans l'Etat de Kaduna (nord). L'exploitation industrielle de poules pondeuses, qui comprenait également quelques oies et autruches, a été désinfectée et placée en quarantaine.
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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 00:00

                                 H5N1

Sur les 15 sous-types de virus grippal aviaire, le H5N1 est le plus inquiétant. Il mute rapidement et il a une propension avérée à acquérir les gènes des virus infectant d’autres espèces. Les oiseaux qui survivent à cette infection, excrètent le virus pendant 10 jours au moins, par voie orale et dans les fèces, ce qui facilite sa propagation sur les marchés de volailles vivantes et par les oiseaux migrateurs.

L’épidémie de grippe aviaire hautement pathogène due au virus H5N1 qui a commencé à la mi-décembre 2003 en République de Corée et que l’on observe désormais dans d’autres pays, suscite donc des inquiétudes particulièrement vives pour la santé publique. Si le nombre des cas d’infection humaine augmente dans le temps, la probabilité s’accroît aussi que des personnes, infectées simultanément par des souches humaines et aviaires, servent de « creuset » pour l’apparition d’un nouveau sous-type ayant suffisamment de gènes provenant du virus humain pour avoir la possibilité de se transmettre facilement d’une personne à l’autre. Cela marquerait alors le début d’une pandémie.

 

 

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